« Plus nous nous approcherons de l’Immaculée, plus nous goûteront déjà sur cette terre un bonheur parfait » Saint Maximilien Kolbe

Le message de saint Maximilien Kolbe

Grand missionnaire avant de mourir en martyr dans le camp d’Aushwitz, saint Maximilien Kolbe n’eût de cesse de faire découvrir l’Immaculée, « notre mère et Mère de Dieu », par toute la Terre, jusqu’au Japon. Homme de son temps, il n’a ainsi pas hésité à utiliser toutes les technologies de l’époque (presse, radio…) pour faire connaître la médiatrice de toute grâce qui illumine notre âme. Suivons son exemple en nous consacrant totalement à elle : « ouvrons-lui notre cœur, et l’âme et le corps, et tout notre être, sans restriction et sans limites » pour que ceux qui nous entourent désirent découvrir l’Immaculée. «Le Cœur de Jésus est le symbole de l’amour de Dieu… L’âme qui regarde toute cette révélation de l’amour voudrait rendre amour pour amour. Mais par expérience, nous savons que nous sommes très faibles. Et là, se manifeste l’amour du Cœur divin qui nous donne sa propre Mère pour que nous puissions l’aimer avec son cœur à elle ; non pas avec notre pauvre cœur, mais avec son cœur immaculé. L’amour de l’Immaculée est le plus parfait amour avec lequel une créature puisse aimer Dieu. Avec ce cœur, essayons d’aimer de plus en plus le Cœur de Jésus, et que ce soit notre plus grand désir. Il faut faire en sorte que beaucoup d’âmes reçoivent tout d’elle et que beaucoup d’âmes soient unies au Cœur très doux de Jésus par elle. […] L’Immaculée est notre mère et Mère de Dieu. Où est donc sa place et, du même coup, notre place, à nous qui sommes sa propriété ? Elle pénètre notre âme et, avec toute sa puissance, nos facultés. Nous sommes vraiment à elle, donc toujours et partout avec elle. »

Entretiens spirituels inédits (extraits), saint Maximilien Kolbe

Prier avec Maximilien Kolbe

Sa prière de consécration à l’Immaculée se distingue de celle de saint Louis-Marie Grignion de Montfort et est tout aussi belle.

Vie de saint Maximilien Kolbe

Maximilien Kolbe – de son prénom de baptême: Raymond – naquit le 8 janvier 1894 à Zdunska Wola, pas très loin de Lodz, en Pologne. Adolescent, il se sentit fasciné par l’idéal de saint François d’Assise et entra au petit séminaire des Franciscains conventuels (dits Cordeliers) de Léopoli. Après le noviciat, il fut envoyé à Rome, au Collège International de l’ordre, pour y faire ses études ecclésiastiques.

  • En 1915, il fut diplômé en philosophie puis, en 1919, en théologie. Alors que l’Europe est déchirée par la Première Guerre Mondiale, Maximilien songe à une grande œuvre au service de l’Immaculée pour l’avènement du Royaume du Christ.
  • Le 16 octobre 1917, il fonde avec quelques compagnons la « Mission de l’Immaculée », qui a pour but la conversion et la sanctification de tous les hommes par l’offrande inconditionnelle à la Vierge Marie.
  • Il est ordonné prêtre en 1918 et, en 1919, une fois ses études ecclésiastiques terminées, il rentre en Pologne pour commencer à Cracovie un travail d’organisation et d’animation du mouvement de la Mission de l’Immaculée. Comme moyen de liaison entre les adhérents du mouvement, il fonde la revue « Le Chevalier de l’Immaculée ».
  • En 1927, encouragé par la progression importante du nombre de collaborateurs consacrés et de membres de la M.I., il transfère le cendre d’édition à Niepokalanow, ou « Cité de l’Immaculée, près de Varsovie, qui accueillera plus de 700 religieux. Ceux-ci se consacreront à évangéliser le monde grâce à l’utilisation des moyens de communication sociale.
  • En 1930, il part avec quatre autres frères pour le Japon, où il fonde « Mugenzai No Sono », ou « Jardin de l’Immaculée », dans la banlieue de Nagasaki et y imprime une revue mariale. Cette « cité » restera intacte après l’explosion, en 1945, de la bombe atomique sur Nagasaki.
  • En 1936, il rentre en Pologne, appelé par la croissance de la communauté religieuse et l’expansion de l’activité éditoriale : « le Chevalier de l’Immaculée » est édité à un million d’exemplaires.
  • Le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Niepokalanow est bombardée et saccagée. Les religieux doivent l’abandonner. Les bâtiments sont utilisés comme lieu de premier accueil pour les réfugiés et les militaires.
  • Le 17 février 1941, le Père Kolbe est arrêté par la Gestapo et incarcéré dans la prison Pawiak de Varsovie.
  • Le 28 mai de la même année, il est déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, où on lui assigna le numéro 16670. Fin juillet, un prisonnier s’échappa. En guise de représailles, le commandant Fritsch décide de choisir dix compagnons du même bloc et les condamne injustement à mourir de faim et de soif dans le « souterrain de la mort ». A la stupeur de tous les prisonniers et des nazis eux-mêmes, le père Maximilien sort des rangs et s’offre pour remplacer l’un des condamnés, le jeune sergent polonais François Gajowniczek. De cette manière inattendue et héroïque, le Père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le « souterrain de la mort » où, les uns après les autres, les prisonniers meurent, consolés, assistés et bénis par un saint. L
  • Le 14 août 1941, le Père Kolbe remit sa vie à Dieu en recevant une injection d’acide phénique. Le jour suivant, son corps fut brûlé dans le four crématoire et ses cendres dispersées au vent.
  • Le 10 octobre 1982, Place St-Pierre, Jean-Paul II déclara le Père Kolbe saint, en proclamant que « Saint Maximilien n’est pas mort, mais a donné la vie…»

En pratique à l’école de Marie avec saint Maximilien Kolbe

Participer à un projet d’évangélisation ou en porter un tout particulièrement dans la prière. Demander chaque jour à Marie la grâce d’évangéliser une personne de mon entourage qui ne connaît pas Dieu.